La robe de soie du 17e siècle parfaitement conservée retrouvée dans l'épave d'un navire marchand aux Pays-Bas par des plongeurs amateurs appartenait vraisemblablement à une dame d'honneur de la reine d'Angleterre, a annoncé jeudi l'Université de Leiden.
En mars 1642, en pleine guerre civile anglaise, la reine Henriette Marie de France (1609-1669), épouse du roi d'Angleterre Charles Ier, "se rendait aux Pays-Bas au cours d'une mission secrète lorsque le navire transportant ses bagages a sombré dans la mer de Wadden", qui s'étend le long du littoral néerlandais jusqu'au Danemark, a rapporté l'université dans un communiqué.
Pièce maîtresse de l'exposition Garde Robe, présentée jusqu'au 16 mai au musée Kaap Skil sur l'île de Texel, au nord des Pays-Bas, cette robe vieille de près de 400 ans appartient probablement à la comtesse de Roxburgh Jeanne Kerr (environ 1585-1643), dame d'honneur et confidente de la Reine.
La propriétaire de cette toilette en damas composée d'un corsage à manches rehaussé d'un faux-col et d'une jupe large plissée a été identifiée grâce à une lettre écrite par Elisabeth Stuart (1596-1662), ont dévoilé les historiens de l'art Nadine Akkermen (Université de Leiden) et Helmer Helmers (Université d'Amsterdam).
Dans sa lettre du 17 mars 1642 adressée au diplomate anglais Sir Thomas Roe, la princesse, qui avait trouvé refuge à La Haye après avoir été exilée de Bohême, décrit la perte du navire à bagages de sa belle-soeur lors de la traversée.
"En plus des vêtements de deux dames d'honneur et de leurs femmes de chambre, la Reine elle-même a perdu les calices de sa chapelle privée dans le naufrage", ajoutent les historiens.
Le but du voyage de la reine d'Angleterre était d'amener sa fille Mary, âgée de onze ans, auprès de la cour de William II, prince d'Orange que la fillette avait épousé un an plus tôt.
"Toutefois, il s'agissait d'une ruse: sa réelle mission était de vendre les joyaux de la couronne et d'en utiliser les recettes pour acheter des armes, essentielles au roi Charles Ier pour prendre le Parlement en pleine guerre civile", expliquent encore Mme Akkerman et M. Helmers, pour qui cette découverte sous-marine "unique au monde" est une preuve tangible de "la forte implication néerlandaise dans le conflit".
Le roi Charles Ier d'Angleterre (1600-1649) sera ensuite tué par le Parlement.
Des centaines d'objets parfaitement conservés ont refait surface en 2014 dans l'épave d'un navire à trois mâts surnommé "Palmhoutwrak", ou "l'épave de buis", par les plongeurs, enseveli sous le sable pendant des siècles.
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En mars 1642, en pleine guerre civile anglaise, la reine Henriette Marie de France (1609-1669), épouse du roi d'Angleterre Charles Ier, "se rendait aux Pays-Bas au cours d'une mission secrète lorsque le navire transportant ses bagages a sombré dans la mer de Wadden", qui s'étend le long du littoral néerlandais jusqu'au Danemark, a rapporté l'université dans un communiqué.
Pièce maîtresse de l'exposition Garde Robe, présentée jusqu'au 16 mai au musée Kaap Skil sur l'île de Texel, au nord des Pays-Bas, cette robe vieille de près de 400 ans appartient probablement à la comtesse de Roxburgh Jeanne Kerr (environ 1585-1643), dame d'honneur et confidente de la Reine.
Dit is 'm! #GoudenEeuw #Garderobe #Texel #ditmoetjegezienhebben pic.twitter.com/NPkouFy9PN
— Kaap Skil (@KaapSkil) April 14, 2016
La propriétaire de cette toilette en damas composée d'un corsage à manches rehaussé d'un faux-col et d'une jupe large plissée a été identifiée grâce à une lettre écrite par Elisabeth Stuart (1596-1662), ont dévoilé les historiens de l'art Nadine Akkermen (Université de Leiden) et Helmer Helmers (Université d'Amsterdam).
Dans sa lettre du 17 mars 1642 adressée au diplomate anglais Sir Thomas Roe, la princesse, qui avait trouvé refuge à La Haye après avoir été exilée de Bohême, décrit la perte du navire à bagages de sa belle-soeur lors de la traversée.
"En plus des vêtements de deux dames d'honneur et de leurs femmes de chambre, la Reine elle-même a perdu les calices de sa chapelle privée dans le naufrage", ajoutent les historiens.
Le but du voyage de la reine d'Angleterre était d'amener sa fille Mary, âgée de onze ans, auprès de la cour de William II, prince d'Orange que la fillette avait épousé un an plus tôt.
"Toutefois, il s'agissait d'une ruse: sa réelle mission était de vendre les joyaux de la couronne et d'en utiliser les recettes pour acheter des armes, essentielles au roi Charles Ier pour prendre le Parlement en pleine guerre civile", expliquent encore Mme Akkerman et M. Helmers, pour qui cette découverte sous-marine "unique au monde" est une preuve tangible de "la forte implication néerlandaise dans le conflit".
Le roi Charles Ier d'Angleterre (1600-1649) sera ensuite tué par le Parlement.
Des centaines d'objets parfaitement conservés ont refait surface en 2014 dans l'épave d'un navire à trois mâts surnommé "Palmhoutwrak", ou "l'épave de buis", par les plongeurs, enseveli sous le sable pendant des siècles.


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